Cinq Berry

dimanche 10 janvier 2010
par  Gérald Castéras
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C’est la température qu’il fait ici, pas aussi froide que Six Berry mais bien plus froide de Quatre Bretons ou Trois Gnosses (Sept Gnosse ne convient pas).

Depuis deux jours neige et froid. J’ai arrêté une nouvelle fois la pompe à chaleur qui peinait trop et enclenché la chaudière à gaz. Dans ma grande maison vidée de deux sur trois de ses occupants (pour cause d’exil brestois), je supporte facilement une chemise, un pull, une veste en mouton et un duvet quand je suis assis. Quant au poèle de la grange, il avale les bûches avec un enthousiasme qui me fait légèrement froid dans le dos.

Voila pour le temps, qui comme chacun sait, est tellement instable qu’il ne faut pas trop lui accorder d’importance.

J’ai bien aimé les photos autour de la foto di gruppo. On y sent la difficulté de chacun à trouver sa place et son équilibre. Ce qu’il faut, c’est que Pierre nous livre ses photos, maintenant. Si Isabelle pouvait intervenir (il n’y a que par les femmes qu’on obtient ce qu’on veut, pas vrai) qu’elle le fasse. D’avance merci.

Pour cause de neige, je bouge très peu. Je me fais inviter cependant à gauche et à droite par des amis qui ont pitié de ma situation de mari délaissé et de père abandonné. Et quand je ne suis pas invité, je grignote les restes du frigo, j’alimente le poèle de la grange, je remplis l’ordinateur de mots, de phrases, de paragraphes (pour quelle raison, cette folie ?), je prépare l’atelier d’écriture de jeudi, je lis, je lis, je lis, et je me prépare au retour de Roselyne mercredi (ce qui veut dire organiser le nettoyage des lieux passablement laissés à l’abandon, et ce n’est pas une mince affaire... il me faudra bien deux jours d’ardu travail !).

A Brest, le moral est oscillant. JB va incessamment commencer à donner ses cours et il est saisi de l’effroi normal du combattant devant sortir de sa tranchée pour aller au feu. Ca rappellera à beaucoup des étapes antérieures de leur carrière. Mais on sait également que le premier pas franchi, le second est moins angoissant. Ce n’est que vers la fin que l’angoisse remonte. Au milieu, la rivière coule. Avec des hauts et des bas, certes. Mais elle coule... Que pourrait-elle faire d’autre, d’ailleurs.

Bonne coulée donc à ceux qui sont au milieu de la rivière. Calme et sérénité à ceux qui approchent de l’embouchure. Tendresses à tous.

Gérald


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