Mercredi, 9:55.
Soleil légèrement voilé. Pas de vent. Température sous abri : 23.3°C, pression atmosphérique : 1022 hPa, 89% d’humidité.
Dernier tour pour les copies du bac. 3 exercices corrigés. J’ai corrigé 11 copies de l’exercice 4. Il m’en reste 33. Dans 33 copies, la délivrance. Ma dernière copie, je vais la savourer... Ce ne sera pas le point final de ma carrière (il me reste encore l’épreuve du jury le 6 et surtout l’oral le 8) mais sans doute la dernière épine dans le pied. Si je dois retenir un point douloureux de la carrière, c’est bien la correction des copies.
11:12. 12 de plus. 21 copies résiduelles. Je commence à saturer. Je vais faire un tour de jardin. Aux piaillements des mésanges, je devine que le chat rôde. Un bruit de fond de travaux divers : élagage des eleagnus par la ville ; chantier de rénovation dans la maison d’en face ; au loin les engins qui nettoient la plage. Des aéronefs divers zonzonnent : ULM et avions de ligne.
12:15. Le tour de jardin a duré plus longtemps que prévu. Quelque chose dans le frigo ? Une tomate "croque-moutarde", un reste de tendrons de veau mitonnés aux carottes nouvelles et écorce d’orange (Cécile, pas de commentaires) accompagné d’un riz safrané et de deux pêches coupées en morceaux saupoudrées de sucre vanillé avec un soupçon de Côtes de Blaye 2006 (tiens, ça me rappelle Tonton Marceau qui débitait amoureusement dans son verre les morceaux de pêche qu’il arrosait généreusement de vin...). Un petit café. deux articles de Chasseur d’Images. De quoi affronter les dernières copies.
13:42. Le soleil n’est plus voilé. 27.1°C et 77% d’humidité. Grand stabilité de la pression atmosphérique. Je reprends les hostilités.
18:09. Ter-mi-né. J’ai piqué du nez quelques minutes au bout de trois copies, j’ai répondu au téléphone deux fois, dont une fois pour un démarchage (c’est gratuit... Donnez votre numéro de téléphone, je rappelerai ; vérification sur Internet, le numéro de téléphone n’est pas celui de la société au nom de laquelle le démarcheur appelait) ; j’ai attendu 9 minutes 38 secondes (temps d’attente gratuit) pour avoir un correspondant à qui je demande la résiliation de l’abonnement internet de Nogaro (mais, Monsieur, il faut confirmer par écrit, ben voyons) ; j’ai donc écrit pour confirmer la résiliation de mon abonnement internet de Nogaro en priant le ciel qu’il ne résilie pas celui de Seignosse, un clic est si vite arrivé ; j’ai acheté des petits gâteaux pour mon thé et fait une provision de bières pour la chaleur (on annonce 33° demain alors qu’on n’a eu que 28° aujourd’hui) et j’ai terminé la correction du dernier exercice de la dernière copie (numéro d’anonymat 11175 ; note attribuée : 6 ; je suis généreux), dernière de ma carrière. Vous voulez tout savoir : ça me laisse de glace : je suis déçu.
C’était un reportage en direct de Seignosse. À vous les studieux...
Bises.
B.