que je n’ai pas écrit là, laissant à Bernard seul le soin de continuer à alimenter le blog. C’est que je cours dans tous les sens comme un lapin, sans trouver le temps de rédiger quelque chose. Et je ne suis pas le seul, si j’en crois le silence de la tribu. C’est un effet de la politique portée par le locataire de l’Elysée : "Travailler plus pour écrire moins".

Après le week-end passé à Bordeaux chez Jean François, j’ai été mobilisé par la transformation des productions du jardin (et ce n’est pas vraiment fini) : sauce tomate, soupe de courgettes, mise en silo des betteraves, ramassage des noix, confection de la gelée de coing. Cela m’a pris trois jours pleins. Et j’en prévois encore un ou deux. Heureusement, Roselyne est revenue au bercail et m’a donné un petit coup de main. Son retour a été difficultueux : 14 heures au lieu de 8, grâce à la grève. Elle est revenue vendredi au lieu du mardi prévu.

En plus du jardin, ce qui me prend du temps, c’est la préparation de l’atelier d’écriture. Une séance par quinzaine. Cela demande du temps de préparation. Très agréable, en fait. Pour la petite histoire, j’ai maintenant onze personnes qui suivent ce atelier. Un bon groupe, très motivé. C’est l’école, en mille fois mieux, sans déboire, avec seulement du bonheur...

Et puis il y a la routine de la gestion de Poïein, assez lourde ces temps-ci avec les deux échéances de Morlaix et de Chateauroux. Plus la préparation de la troisième rencontre de la fabrique. Une sorte de petite entreprise à gérer, à un train de retraité, bien sûr, mais du travail cependant...

Du côté de Brest, JB carbure toujours à plein. Il a des pistes de recherche sous le coude et il passe tout son temps à les tourner et les retourner pour essayer de les résoudre. Un jour, il a une lueur d’espoir, le lendemain, un trou noir. Mais globalement cela avance. je n’imaginais pas du tout la recherche mathématique se déroulant ainsi, dans un tel brouillard, avec une telle difficulté. Hier soir, il est parti récupérer un ponte italien de sa matière à l’aéroport de Brest pour le conduire à Roscoff où se déroulera un colloque. Semaine intense de travail où il sera avec la crème internationale du domaine. Cela sera certainement épuisant, mais enrichissant, je pense.

Ce jeudi, avec Roselyne on repart à Brest. Je n’ose m’imaginer les trésors d’astuce qu’il faudra déployer pour éviter toutes les impasses des grèves des trains et arriver à bon port. Samedi et dimanche, Roselyne m’assistera pour la présentation de Poïein au Salon. Nous coucherons sur place le samedi. Le lundi, je rentrerai à l’Etelon. Roselyne restera quelques jours de plus avec JB (pour meubler ses vacances, qu’il prendra à Brest - pas le temps de rentrer ici...).

Pour les agapes de Noël, nous avons les réponses de toute la tribu. La demande de Cédric de déplacer la rencontre au dimanche soir au lieu du samedi soir coince pour tous les travailleurs de la tribu. Nous maintiendrons donc la date initiale du samedi 18 décembre avec prolongation le dimanche. Chacun devra se préoccuper de son hébergement, comme l’an dernier, sachant que nous ne pourrons héberger que Maman plus Pierre et Isa. Si certains veulent qu’on leur réserve quelque chose, demandez. Il y aura donc tout le monde (Cédric excepté, à moins qu’il trouve un remplaçant, mais cela sera-t-il possible ?). Renaud ne sera pas des nôtres. Julien et Sarah n’ont pas répondu : affaire à suivre...

En attendant, grosses bises à tous.

Gérald