Il y aurait une histoire de la tribu à écrire à partir des fameuses photos de groupe traditionnelles, aussi traditionnelles que nos chants... En quelque sorte un sceau de nos retrouvailles. De ce point de vue, la cuvée 05 ne déroge pas à la règle... Il y faut une dose de patience, un zeste de fou-rire, un brin de fantaisie. Plus que les personnages, c’est le désordre, la "pagaille" qui crée l’événement.

Certes, on peut s’amuser à suivre l’évolution des calvities - caractéristique la plus partagée des mâles de la tribu - ou bien à dater ces fêtes plus sûrement avec les nouveaux arrivants qu’avec les anciens (Louise puis Ugo, puis Antonin sont des repères plus sûrs que leur grand-père qui a la même tête depuis belle lurette).

Faut-il renoncer à ce rituel, quelque part ridicule ? ou au contraire, en assurer la pérennité ? Je n’ai pas trop d’opinion sur le sujet. En tout cas, ces "marqueurs" feront sans doute la joie de nos descendants ! Puissent-ils être nombreux, très nombreux.