Belle journée automnale à Seignosse ; toujours pas de plage... Cela doit faire partie des rêves inaccessibles... Ah, si nous habitions à côté, tout à côté de la plage, comme ce serait agréable de pouvoir y aller !!! Et en plus, aujourd’hui, c’était les coefficients les plus élevés de l’année ; le lac, à 19 heures, marée haute, était plein, plein, plein....
Justement, je dis justement, parce que, à 19 heures, on longeait le lac et pourquoi longeait-on le lac ? Parce qu’on avait décidé de se faire deux toiles, l’une derrière l’autre. Et en plus, vous ne l’ignorez pas, le cinéma fait sa rentrée : on va au ciné à deux, le premier paie place entière, le second paie 1 €. Nous voilà donc partis, la fleur au fusil, si j’ose dire pour le premier film : Le vent se lève, de K. Loach. On en est pris plein la gueule, il n’y a pas d’autres termes. Ca faisait longtemps, très longtemps qu’on n’avait pas vu quelque chose d’aussi fort. Si je vous dis que ça se passe en Irlande en 1920, ça ne vous dira rien... En plus, ce serait très réducteur, puisque sont abordés tous les thèmes du XX° siècle : luttes d’émancipation ; se libérer d’un joug (ici l’Angleterre) mais pour quoi faire ? Quelles méthodes pour y arriver ? Une cause, aussi juste soit-elle, mérite-t-elle qu’on sacrifie des êtres chers ? Je vous préviens tout de suite ce n’est pas de la guimauve amerloque, avec grands sentiments et happy end... Non, c’est du dur, du très dur, du lourd, du très lourd ; on a souvent l’estomac noué mais du cinéma comme ça, on en redemande.

Du coup, on n’a pas eu envie de voir le second film qui nous disait bien pour M. Cotillard et B. Magimel (Fair Play). Ce sera pour une autre fois.

Si j’ai le temps, demain, je vous enverrai un petit reportage photographique sur un chantier.

En attendant, quelques photos de cet été (salon marocain et petit train) et un photo du cadeau personnel de notre voisin : une statuette représentant ND de Buglose ! Imaginez notre tête en ouvrant le paquet !

Bises à tous.
B.