Bonsoir à tous...
Je me préparais à vous écrire un petit truc vite fait, histoire d’alimenter un peu la chronique en restant superficiel, mais la dernière contribution de Cécile me donne quelque part mauvaise conscience. Et puis, je devais reconstruire l’article d’hier soir parti en fumée sans crier gare (est-il désormais permis de fumer dans les gares ?).
Je vous annonçais quelque chose que certains d’entre vous savent déjà : je vais être opéré de la cataracte, probablement le 23 novembre. De l’oeil gauche, celui qui ne vaut rien comme m’avait dit si délicatement l’ophtalmo de Marmande et celui qui m’avait valu un rapatriement sanitaire quand nous étions à Tahiti (Thierry et Lydie s’en souviennent sans doute). Cela se passera, en ambulatoire (c’est-à-dire sans hospitalisation) à Saint Jean de Luz, dans l’une des deux cliniques en France consacrées uniquement à la chirurgie de l’oeil. Cà ne m’enchante guère mais l’ophtalmo m’a fait miroiter la possibilité de récupérer en partie l’amblyopie. De toute façon, tôt ou tard, il aurait fallu y aller. Cette opération a une incidence sur nos vacances : en effet, je dois subir un bilan préopératoire le jeudi 2 novembre, à Hossegor. Dans les grandes lignes, Line me rejoint à Nogaro le mercredi et nous partons à la fin de mes cours après avoir grignoté, direction Pebray. Nuit à Pebray. Départ sur Châlette jeudi matin. Retour dans la journée du mardi. Et retour sur Seignosse le mercredi en fin de soirée, avec Renée ? Beaucoup de choses à affiner encore.
Fin de première période un peu chargée à Nogaro pour cause de réunionite aigüe ; encore deux soirées de rencontres parents-profs, épreuves que je vis de plus en plus mal tant on est désemparés devant les tonnes de problèmes que se coltinent les gamins, et les parents qui nous prennent parfois pour des messies... Il y a belle lurette que je ne crois plus à la bonne parole ni aux miracles mais il faut quand même avancer. Gérald va commencer à compter les semaines, moi je vais compter les rencontres parents-profs comme signe le plus tangible des dernières stations du calvaire.
Il est largement l’heure d’aller faire dormir les yeux : je me suis levé il y a plus de 19 heures et même pas moyen de faire une petite sieste !
Bises à tous !
Et longue vie aux écureuils !
B.