Toute honte bue, je retire le commentaire oiseux sur Météo France que je fis imprudemment hier. A dix heures hier soir, il a commencé à neiger ; à minuit, ça tenait et ça neigeait toujours dru et ça a continué jusqu’à dix-onze heures ce matin. Résultats des courses : un superbe manteau neigeux (la mégane, on aurait dit un igloo : impossible de distinguer l’avant de l’arrière !) d’au moins 20 centimètres, annulation des transports scolaires (90% de notre fond de commerce est constitué de demi-pensionnaires), et renvoi à la maison des courageux qui sont venus. Je ne travaille pas le jeudi matin ; j’avais une réunion à 13 heures ; je me suis retrouvé TOUT SEUL dans un lycée quasi désert (les internes du LEP se livraient à des batailles à coup de boules de neige sans grand enthousiasme !). L’administration est en attente de la décision pour demain : transports scolaires ou pas transports scolaires ? De toute façon, je suis un des rares profs à "habiter" Nogaro même (beaucoup habitent dans la campagne environnante et les "jeunes" très-très loin, laquelle campagne est très vallonée donc chemins impraticables, cf la grimpette dont cause Gérald). Je regrette presque de ne pas être rentré hier à Seignosse, j’aurais pu y rester coincé (j’en aurais été fort contristé, vous l’imaginez sans peine !).
Voilà les dernières nouvelles du front froid.
Bises à tous.
B.