Je ne compte pas aujourd’hui, mardi, fortement entamé et dont la traîne, la queue, se gaspillera dans les méandres marécageux de l’incorrection de copies.
Il me restera demain mercredi, totalement intact, dernier jour de vacances, qui s’ennoiera dans la fin boueuse de la correction de copies non conformes...
Et les vacances seront terminées.
Alors je profite d’une pause pour jeter un petit mot sur les trimailleurs.
Pour féliciter primo bernard de sa tranquille et magnifique obstination à livrer aux foules indifférentes ses commentaires feuilletonesques. Je les trouve toujours aussi flamboyants et littérairement parfaits. Voila une oeuvre que j’aimerais voir publiée, avec photos en vis à vis. La question est à l’étude et je vais essayer de la pousser au terme.
Pour annoncer secundo haut et fort que j’ai enfin reçu un devis pour la grange. Il n’aura fallu que trois mois de quête et d’attente pour ce petit miracle. Je dois m’estimer heureux, je pense. Car il semble que le sport favori des artisans est de ne surtout pas provoquer le client à la dépense, dès fois qu’il aurait l’intention de le faire travailler, lui déjà submergé de travail. Donc, l’étape devis franchie, il va me falloir porter le téléphone au rouge, je crains, pour obtenir la réalisation des travaux. Je m’y mets dès cet après-midi...
Pour rappeler tertio que j’avais fait un compte-rendu de notre mini-tour à Paris et chez Thierry, espérant que Thierry l’aurait complété. Mais hélas, rien...
Je continue en annonçant quarto à la tribu que je serai à paris les 24 et 25 novembre, soit dans trois semaines pour présenter Poïein dans une libririe du 19° (arrondissement, pas siècle). J’envoie ce jour un mail à Thierry puisqu’il ne lira pas ce mot. J’espère que je pourrai le revoir à cette occasion.
Et je termine en disant qu’ici il y a un soleil intermittent. Qu’on le regarde à travers les vitres et qu’on attend la retraite avec impatience (autrement dit la fin du marécage des copies) pour pouvoir se livrer au plaisir du soleil sans vitre interposée.
En attendant cet heureux temps, j’embrasse toute la tribu, du moins l’infime partie des lecteurs, ce qui est bien mince, mais il faut s’en contenter n’est-ce pas...
Gérald
