Hier matin, mardi, je pars à l’école à 7 heures. Je reviens vers 11.30. Le béton est coulé dans la grange. Je repars à 12.30. Je reviens le soir à 19.00 et je trouve l’équipe en plein boulot : quatre portugais travaillant dans la nuit noire, éclairés par une énorme lampe de chantier. On dirait des forçats. Ils passent l’hélicoptère. Ils pestent contre le temps humide qui va les obliger à bosser toute la nuit. Et effectivement, toute la nuit, ils passent de temps à autre leurs machines, en alternance avec des sommes dans leur fourgon même pas aménagé. A 5 heures, au lever, ce matin, je les entends terminer le chantier. A 6 heures, ils s’en vont. Je ne les aurais vus que quelques minutes. Chantier impressionnant. Le sol est luisant, lisse. On n’ose pas entrer. On entre. Ca résonne comme dans une cathédrale. Roselyne n’est pas contente de la couleur (trop foncée). J’ai beau lui répéter que le tout doit sécher pour que la couleur définitive surgisse. Elle n’y croit pas. Dans deux mois, ils viennent passer le bouche pore et cirer.
Restent maintenant les huisseries à poser et l’équipement électrique...
Voila. C’est tout. Le travail a repris sur les chapeaux de roue. Je suis épuisé après seulement trois jours de classe. L’âge...
Bises à tous.
Gérald