Un petit mot avant le marathon des oraux de français qui débute demain et se terminera le 3 juillet.
Ce matin, au lever, pluie. Heureusement, hier, on avait mis la journée ensoleillée à profit pour tondre, jardiner, brûler l’énorme tas de déchets végétaux du jardin. Aujourd’hui, on va réintégrer les couettes et passer la journée à lire, je pense...
Comme prévu, l’éclairage de la grange est installé. C’est assez beau. J’ai dépoussiéré tous les murs qui en avaient très besoin, hier et avant hier. Résultat ce matin au lever les yeux collés et les paupières très irritées...
Hier soir, Roselyne et JB ont fait un tour à Saint Amand pour la fête de la musique. Je n’ai pas eu la force de les suivre. Ils ont vu trois groupes qui semblaient intéressants, je dis bien vu, et pas entendu, car il est bien connu que la fête de la musique est l’occasion de sortir parler aux voisins ou casser une croûte au restau dans le brouhaha des foules, des autos et des klaxons : la musique est là pour le commerce et le bruit de fond. Les amateurs de musique doivent se contenter de regarder les galériens mener au naufrage leurs fragiles esquifs de notes. Je proposerais une innovation : le jour de la fête de la musique, imposer le silence total (fermer les postes, les rues et les bouches et ouvrir les oreilles aux bruissements et aux petites merveilles de la tombée de la nuit). Non, je plaisante ! Ce serait trop dangereux. L’angoisse emplirait illico les maisons de repos et les hôpitaux...
Grand plaisir à la lecture du mot de Julien. Grande déception à la non-lecture du non-mot de Thierry.
Je vais me recueillir et prendre des forces pour le marathon à venir. Pour économiser quelques fatigues, je logerai à l’hôtel à Bourges trois nuits (l’oral dure sept jours : lundi-mardi ; jeudi-vendredi ; lundi-mardi et fin le jeudi). Le vendredi, repas de fin d’année au lycée. Il me restera la réunion d’harmonisation du 9 juillet et puis ce sera f i n i, F I N I...
Bises à la tribu.
Gérald