Voila mon premier mot de libéré des obligations scolaires. Hier, très belle fête de fin d’année au lycée, avec bilan de l’année par le proviseur, annonce des mutations, et hommage aux retraitants (nous étions quatre dans ce cas). Roselyne et moi avons été couverts de cadeaux et d’affection par les collègues. Françoise (que vous connaissez maintenant ; elle est une fidèle lectrice de ce site et ma chère collègue/complice de français et de théâtre) avait récupéré sur les trimailleurs la recette du vin d’orange de Papa et nous en a offert une pleine corbeille de bouteilles sur lesquelles elle a collé la photocopie de la recette (celle justement que Rémi cherchait il y a quelques mois ; ce qui a donné l’idée à Françoise). Françoise nous a offert également le magnifique livre de Sophie Calle "La lettre de rupture" que j’ai feuilleté avec une délectation majeure et dans lequel je vais voyager au long cours. Et c’est avec raison et perspicacité qu’elle nous a précisé que la titre de l’ouvrage n’était pas une allusion à notre situation amoureuse. C’est un M. X. qui a rompu avec (de ?) Sophie, et pas Gérald ou Roselyne.
Martine, mon autre très chère collègue de Français m’a offert le magnifique livre des portraits de femmes de Titouan Lamazou : elle a trouvé mon point faible (les femmes et le voyage). Il y avait aussi une représentante du Festin de Montluçon qui m’a offert un laisser-passer pour la saison prochaine du théâtre plus quelques textes théâtraux. Enfin, l’amicale a largement participé à l’achat d’une toile de Pierre Yves Canard qui ornera la future grange à Poïein. Nous sommes revenus de cette longue journée (de 11 heures à 16 heures) ravis, emplis de mots de tendresse et conscients que la tranche de vie que nous sommes en train de refermer n’avait pas été vaine, ou stérile, ou froide...

Avant, cela avait été pour moi le long marathon des oraux de l’EAF dont je suis parvenu à franchir la ligne finale dans un état de fatigue assez énorme. Mais la fête d’hier a magiquement tout effacé.

Aujourd’hui, nous allons courir un autre mini marathon théâtral à Hérisson (spectacles de 16 à 22/23 heures). Compte-rendu ultérieur.

Et ensuite, la suite des jours. Et l’attente de la fin des travaux de la grange (Fred nous a promis la "livraison" des portes, des fenêtres et du mobilier pour la fin août : ce devait être fin juillet mais il croule sous le boulot). Et les retrouvailles à Pébray autour des trente ans de Corinne. Je suis impatient de revoir la tribu (il y aura hélas quelques absents, mais ce sera partie remise...). C’est une question de semaines, maintenant... Ce sera après le stage Oulipo pour moi, qui débute le 14 juillet.

Très grand plaisir d’avoir lu Thierry. A-t-on des nouvelles de Renaud ?

Bises à la tribu.

Gérald