Nous voila de retour de Saumur. Passé la journée d’hier à remettre de l’ordre dans mes papiers et le jardin. Aujourd’hui, temps du compte-rendu.
Vendredi, Roselyne (très grognonne : "Loulou, ton salon , je vais m’y emmerder... De toutes façons, c’est toujours chiant... Je t’avertis c’est la première et la dernière fois"...) et moi levons l’ancre. Coucher à Tours dans le studio de JB plus petit film très plaisant : "Be happy" de Mike Leigh. Le lendemain, Saumur. Nous y sommes accueillis par la cousine Jacqueline (Blasco de son nom de jeune fille) dans le très mignon jardin des plantes de la Ville. Les éditeurs s’installent (il y en a dix-sept en tout). On s’installe. Temps mitigé (soleil puis pluie, comme ça pendant deux jours).
Il y a un peu de monde. Il y a des lectures. Il y a des discussions entre éditeurs, des adresses qui s’échangent, des informations qui circulent, des liens qui se tissent. Roselyne visite Saumur avec Jacqueline. On est hébergé avec d’autres exposants chez un des organisateurs. Le lendemain, on mange à midi chez Jacqueline. L’après-midi, lectures, accueil des visiteurs sur le stand. On plie vers 19 heures. On rentre à L’Etelon.
On est épuisés mais ravis. Roselyne : "Vraiment Loulou, ton salon je m’y suis pas emmerdé... Des fois, donc, ça peut être pas chiant ?... Je t’avertis c’est la première et pas la dernière peut-être...". Quand je lui ai dit que Saumur n’invitait qu’une fois, elle a semblé triste. Je lui ai dit que ce serait ailleurs. "Oui, mais Loulou, ailleurs, je vais m’y emmerder...(etc.)
Donc un beau week-end. Qui a permis à plein de gens de connaître Poïein. Mais très peu ont acheté. "Poïein : une édition qui gagne à être connue, mais qui ne gagne rien même lorsqu’elle est connue." (c’est mon nouveau slogan publicitaire).
Je sens que tout le monde peine sous le harnais : on le sent au lent silence qui enlise les Trimailleurs. Comment faire autrement que supporter en silence ? Je sens que ça va être mon travail des retraité que de prendre de temps en temps la parole pour vous inviter à ne pas trop désespérer...
Bises à la tribu.
Gérald