J’avais écrit un très long commentaire sur le dernier message de Bernard et un mystérieux djinn informatique a tout effacé.
Rien de bien grave. J’y disais que le dernier mot de Bernard m’avait ravi les papilles (les notations culinaires), l’oeil (les descriptions des lieux) et l’oreille (entendre ma voix intérieure lire son message).
Je vois, Bernard, que tu sais surmonter ta solitude passagère par des activités saines. Nous en parlions hier au repas. Je t’évoquais esseulé dans la grande maison de Seignosse et Roselyne m’a répondu : "Oh, un mois, c’est vite passé !". Mais quand je lui ai rappelé ses trois semaines de solitude alors que JB et moi étions à Tahiti, et qu’elle s’était retrouvé dans un état quasi relevant de l’asile psychiatrique, elle a rectifié : "Ah, tu as raison, un mois, ça doit passer effroyablement lentement... Pourvu qu’il tienne le pauvre Bernard ! Peut-être que le souci de l’école raccourcira le temps...".
Deux leçons sur ce dialogue : premièrement, on pense à toi, Bernard ; secundo, comme la plume au vent, femme est volage dans ses pensées (mais ça on le savait depuis très longtemps...).
Pour le bateau de Thierry, Bernard propose Atlantide. Moi, je proposerais bien Silence. Voila deux noms indiqués pour un bateau, non ? Qu’on pourrait même mitiger : Silencieuse Atlantide. Qu’en pense l’heureux propriétaire (mais l’est-il ? n’est-ce qu’une rumeur malveillante ? qu’une chimère ?).
Bises tribales.
Gérald