Tels nous apparaissent nos journées depuis le week-end de Pâques. Visite de Maman et Pierre, pour commencer. Suivis par la tribu Thierry diminuée de Matthieu. On a enfin inauguré in vivo la grange qui s’est montrée accueillante et confortable. Puis j’ai enchaîné sur le long week-end à La Charité sur Loire dont je suis revenu le portefeuille vide et les genoux rentrés dans le corps. Et puis hier et avant hier, la tribu Mamert au grand complet plus la visite de quatre amis. Et demain, aux aurores, je prends le train pour Bordeaux : c’est le mariage de Jean François. Voila donc une quinzaine tourbillonnaire et conviviale et parleuse et pleine comme un oeuf.

Ugo et Luca, comme prévu, ont sauté dans les bras de Papi Gérald : on a beau leur expliquer la parenté, ma ressemblance avec Bernard les pousse invariablement à m’appeler Papi et à me considérer comme le Papi chéri. Roselyne ressemble moins à Line : elle est moins sujette à confusion. En tout cas, j’ai arrosé avec Lucas, footé avec Ugo, ri et vadrouillé avec les deux, bataillé pour qu’ils s’endorment et me suis senti pour un temps le grand père que je ne serai certainement jamais. Cécile et Cédric étaient enchantés du concert de Ben Harper et ont apprécié, je crois, les divers paysages intérieurs et extérieurs de L’Etelon. Ces paysages ne sont donc inconnus qu’à quelques résistants (involontaires) de la tribu : Line et Bernard, ainsi que la famille Rémi, Muriel, Julien et Renaud. Cela viendra...

Ce dont je me suis aperçu lors de ces rencontres et de mes lectures du site, c’est la croissante désaffection de la tribu pour les trimailleurs. Je ne sais pas s’il ne va pas falloir mettre fin à l’aventure, Bernard. Les rédacteurs ne se poussent pas au portillon et les lecteurs se font de plus en plus rares. Je pense qu’une rationalisation libérale radicale imposerait la fermeture de ce site couteux en temps et en argent (?) pour imaginer des samizdat plus recherchés, qu’en penses-tu, Bernard ? Je recommence d’ailleurs à user du mail personnel avec des personnes choisies. On n’a plus l’effet collectif. Mais au moins on a la certitude d’une lecture et d’une réponse...

C’était la minute de découragement cyclopédique de Faux Papi Gérald. Rien de grave. Car la vie continue et plutôt pleine de rebondissement, de rencontres et de plaisirs menus ou larges.

Prochaine étape ? Le mariage de Julien-Sarah ! A bientôt donc pour ceux qui seront de la partie...

Bises.

Gérald