Depuis que nous vivons à Seignosse, nous avons toujours redouté les fêtes de Bayonne : une manifestation qui réclame autant de mesures de sécurité, autant de forces de police, évidemment, on ne peut que redouter. Alors, lorsque que nous avons réalisé, Line et moi que le spectacle de L. Gerra pour lequel les enfants nous avait offert des places était l’une des manifestations des fêtes de Bayonne, mouvement de panique ! Impossible de reculer, il fallait y aller. On a pris le taureau par les cornes, si j’ose dire et, première décision : y aller en bus. En trois clics d’internet, nous avons trouvé les horaires et lieux des bus "spécial fêtes de Bayonne". Embarquement à dix minutes à pied de la maison, dépose au cœur de Bayonne en trois quarts d’heure (il faut dire que tout le centre ville est interdit à la circulation). On débarque et il nous faut deux minutes pour réaliser qu’on fait tache : tout le monde (homme, femmes enfants) est habillé en blanc avec le foulard rouge (et éventuellement une ceinture rouge) : tenue du festayre. Une marée humaine blanche et rouge. En avance pour le spectacle, nous flânons un peu : là des attractions foraines ; ailleurs, des orchestres basques tradittionnels basques et le public qui danse ; une ambiance familiale, loin de ce qu’on imaginait. Spectacle aux arènes : on a bien rigolé et on en a pris plein les oreilles, L. Gerra étant accompagné d’un big band. Des imitations, bien sûr, avec pour cibles principales la télé et certains animateurs ou chanteurs, certains hommes politiques, Benoit XVI et des hommages à d’autres chanteurs de Brassens à Gainsbourg, en passant par Trénet... Imiter Lucchini lisant et analysant un texte de Carla Bruni, c’était désopilant. Bref, deux heures bien agréables. Et retour en bus, le chauffeur nous déposant à deux minutes à pied de la maison. Les fêtes de Bayonne, on y reviendra !

Et le lendemain, départ sur Chalette ; nous sommes arrivés vers les 19h30 une demi-heure après Fabienne, Louise, Antonin et Alban. Rémi est arrivé, en train de Paris vers les 21 h 30. Ne menquent plus que Muriel et sa petite famille...

J’essaierais de vous en dire plus demain.

Bises à tous.

B.