Les deux derniers articles publiés (Fabienne et Gérald) recelaient une certaine dose d’optimisme... Et pourtant, la crise... Sont-ce les prémices du printemps ou le sentiment confus d’une fin de cycle, celui de la barbarie capitaliste ? Ouhh là, tout de suite des grands mots ! Justement pas ! Figurez-vous que cette semaine, j’avais lu un texte de 9 intellectuels antillais que j’avais reçu comme un coup de poing dans le plexus... Pas sûr que ce soit à la portée de notre bien-aimé Nicolas le Petit. Texte de très haute tenue, politique au sens le plus noble puisqu’il prône l’avènement du poétique en lieu et place du prosaïque. Dis comme ça, c’est très réducteur, en tout cas, c’est un vrai manifeste de nouvel ordre mondial...
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Bien sûr, vous me connaissez, je ne peux pas ne pas vous le faire partager. Imprimez-le (ne soyez pas effrayés par les neuf pages, en fait, le texte ne tient que sur la largeur d’une demi-page), affichez-le, commentez-le, lisez-le le soir en vous couchant, lisez-le pendant les repas, collez-le sur la télé à l’heure des infos et baissez le son, ça vous fera des vacances pour les oreilles et vous fouettera les neurones, et, au bout du bout, vous vous direz peut-être que la modernité (vous avez remarqué que le maître-mot de notre bain-aimé Nicolas le Petit, c’est “mo-der-ni-ser“ ? Assurément le mot le plus ringard du néolibéralisme), la modernité, disais-je, se touve peut-être chez des intellectuels antillais.
Bonne lecture, je compte sur vous ! Eh oui, on est “o-bli-gés” !
Double ration de bises à ceux qui le liront !
B.