Non, je ne vais pas vous parler de notre citronnier (dont la récolte s’annonce exceptionnelle...) ni du mandarinier de Blida (dont la récolte s’annonce exceptionnelle...). Je veux simplement vous donner un tuyau : si, dans votre région, est programmé "Les citronniers" (nous y voilà, c’est le titre du film), précipitez-vous, vous ne le regretterez pas. C’est un film israëlien (encore ! Vous vous souvenez que j’avais essayé de vous vendre La visite de la Fanfare). En deux mots, l’argument. Tout près du mur qui "protège" Israël, une veuve palestinienne encore jeune vit difficilement de la culture de citronniers. Dans la villa voisine (en Israël) s’installe le nouveau ministre de la défense israëlienne (genre faucon, obsédé par les terroristes). La sécurité veut obtenir la destruction du verger : des palestiniens pourraient s’y dissimuler et perpétrer un attentat. Le film, c’est l’histoire du procès qui s’ensuit et de ses à-côtés. Pas de grandiloquence mais une succession de scènes qui abordent bien des thèmes : l’arrogance de l’Etat d’Israël, l’incommunicabilité, le statut de la veuve dans le monde arabe, l’exploitation politique, l’attachement à la terre. Un film très fort, et, une fois de plus, pour moi, le plaisir d’entendre parler arabe (comme les dialogues sont très souvent ceux de la vie quotidienne, j’en ai saisi la majeure partie...). Si vous voulez en savoir plus, cliquer ici
Bises à tous !
B.